Le tordu, l’anormal, le vice : les biais fascinent et nous en apprennent souvent plus sur nous-même que nos vertus. Voici le programme de cette semaine. Par RAPHAËL GEORGY
Commençons par un vice : la traîtrise. « Qu’est-ce qu’un traître en politique ? » se demande Romain Millard cette semaine dans un article où l’on apprend que les situations où la fidélité à soi-même, à ses idées et à ses amis sont bien souvent l’exception, plutôt que la règle, et qu’il faut toujours faire des concessions. Une analyse des cas de Brutus, Underwood et Sancho Panza. Lire
Mais notre cerveau lui-même est ainsi configuré que nous commettons régulièrement des erreurs de jugement. Nous cherchons par exemple souvent à retrouver nos propres opinions en entendant quelqu’un parler par exemple. Connaître ces biais cognitifs permet de les combattre efficacement, explique notre chroniqueur scientifique. Lire
Probablement un biais cognitif également, quoi de plus mythifié et romancé que le Paris vintage de l’entre-deux-guerres ? Il n’a pas tant changé que cela et c’est ce que nous raconte notre chroniqueur embusqué Mathias Jordan, toujours avec humour. Lire
Mais la civilisation européenne pourrait avoir du souci à se faire, prenant un biais… américain. C’est l’analyse de Régis Debray, un des rares philosophes dont la seule tête sur un magazine fait bondir ses ventes, dans son dernier essai intitulé « Civilisation. Comment nous sommes devenus américains » et dont nous vous proposons une fiche de lecture. Lire
Terminons avec notre habituelle revue d’idées dans la presse, la télévision et les livres. Lire
Bonne lecture,
Raphaël Georgy
Fondateur de la revue Pierre
Illustration : montage | DR